vendredi 28 octobre 2011

Le Poids De L’intelligence…

L’autre jour j’ai visité ce village, situé très loin. Là bas, il y avait un agriculteur qui avait un cheval et un âne. Nous étions en train de discluter de choses et d’autres quand, tout à coup, l’agriculteur me demanda : « Qu’est-ce que vous pensez de mes animaux ? Comment est-ce que vous les trouvez ? »


J’étais surprise. Je n’avais aucune intention d’acheter une de ces bêtes. le cheval peut-être, mais l’âne… ah ! c’est une autre chose. Je répondis : « Vous avez un bon cheval. Il semble être une brave bête. Et l’âne… ce n’est qu’un âne. »

L’agriculteur se mit à rire. Il dit : « Je vais vous raconter ce qui s’est passé il y a quelques jours.

Je suis allé au marché faire des achats pour la maison. L’hiver était proche. J’ai donc acheté cinq kilos de coton pour refaire les couettes. En suite, j’ai acheté dix kilos de sel. Quand j’ai mis le sel sur le dos du cheval, étant paresseux, il s’est laissé tomber pour montrer combien il était lourd et que lui aussi n’était pas en pleine santé. J’ai donc mis le sel sur l’âne et le coton sur le dos du cheval… »

« Et voilà ! » j’ai ri. Le preuve était faite !

« Mais l’histoire n’est pas encore finie » me dit l’agriculteur, « Nous nous sommes mis en route. J’allais à pied à côté de mon âne qui travaillait dur et de l’autre côté, il y avait le cheval. On n’a marché que quelques kilomètres, nous étions encore sur le pont où on a vu un père et son fils qui avaient leur cheval sur les épaules. Il a commencé alors à pleuvoir. J’aime bien la pluie mais il y a un temps pour tout. On a marché encore quelques minutes et j’ai vu que le sel était en train de s’echapper du sac de jute. En fait, en l’espace de quelques minutes tout le sel avait disparu et l’âne était délivré. D’autre part, j’ai vu que le cheval avait du mal à marcher parce que le poids du coton avait augmenté avec l’eau qui était entrée dans le sac.

Le cheval est une bête intelligent. Il avait fait ce qu’il fallait pour échapper au travail le plus dur. Et maintenant, c’était lui qui peinait. Mais même si l’âne est stupide, justement parce qu’il travaille trop, quelues fois Dieu et la Providence aident celui qui est bête, peut-être, mais qui travaille beaucoup plus que les autres.

J’avait perdu mon sel mais j’étais heureux tout de même car à présent le cheval avait le poids de l’intelligence sur son dos. »

« Comme moi. » pensai-je dans ma tête.



vendredi 7 octobre 2011

Les Gens Vont Dire Ce Qu’ils Veulent…

Il était une fois, un père et son fils… oui, comme vous. Ils sont en train de voyager à côté d’un cheval… tous les trois sont à pied. Les passants les ont vus et une de ces personnes s’est approchée du père. Il lui a dit : « Pourquoi êtes-vous en train de marcher ? Vous avez un cheval, ce serait plus pratique si vous montiez dessus. »

Le père réfléchit quelques instants et fait ce que ce passant a dit.

Maintenant, le père et son fils sont à cheval.

C’est assez confortable, c’est un nouveau commencement. Ils sont passés par les montagnes… par les champs… et ont rencontré encore du monde. Ils ont vu et ont été vus. Personne n’a rien dit. Après quelques heures, un autre passant s’est approché d’eux. Il s’est adressé au père : « Messieurs ! c’est bien que vous ayez un cheval et que vous en fassiez. Mais, pensez aussi à cet animal. Pauvre bête ! il porte le poids de deux hommes, tous les deux en pleine santé. Pensez à lui. Lui aussi, c’est un être vivant. Qui vous a donné le droit de le torturer comme cela ? »

Le père et le fils sont gênés par ce que cet homme leur dit. Le père a décidé alors de continuer le voyage à pied, tandis que le fils resterait à cheval. Le cheval, aussi, était heureux de sa décision. Ils continuent le voyage. Cela prend plus de temps mais ils sont heureux, tous les trois, de voyager, de voir tous ces beaux champs, les petits lacs, et de rencontrer des gens. Un de ces passants est venu près d’eux et il a dit au fils : « mon fils ! tu es encore jeune. Tu as plus d’énergie que ton père qui vieillit. C’est plus facile pour toi et ton père si tu marches et si lui fait du cheval. C’est le devoir d’un fils de s’occuper de son vieux père. C’est le père qui nous a donné la vie, et nous devons toujours penser à nos pères avant tout. » En entendantces mots, le fils a eu la honte. Il s’est senti coupable de ne pas avoir pensé à son père. Mais, il s’est empressé de réparer sa faute. Il est déscendu du cheval, a prié son père de monter. Celui-ci, en voyant que son fils était vraiment gêné, y est monté.

Ils ont repris le voyage. Le fils à pied, le père à cheval. Ce n’est pas un voyage facile. Mais, ils ont vu et entendu des choses nouvelles. Ils sont heureux d’avoir appris beaucoup et d’avoir rencontré des gens. maintenant, ils sont tout près de la rivière. Le vent froid les soulage et les fait rêver. C’est vraiment agréable après un voyage si long et dur sous le soleil.

À ce moment là, un autre homme vient près d’eux. Il s’adresse au père, et lui dit : « Monsieur, vous avez un fils vraiment bien élevé et un cheval patient. Votre fils marche, alors que vous vous voyagez à cheval. Et le cheval ! Pauvre bête !!! Il est contraint de vous prendre sur son dos. Vous aurez du mal dans la vie future parce que vous avez torturé une bête et également parce que vous êtes à cheval tandis que votre fils est à pied…le fils que vous devez proteger et nourrir ! »

Le père ne sait pas quoi dire, aussi gêné que son fils, ils sont sur le pont et l’autre rive est fort loin. Ils se sont, donc consultés. Après quelques instants ils ont poursuivi leur voyage. Mais cette fois, le cheval est attaché par les pattes à une poutre. Le père et le fils le portent sur leurs épaules. Le père dit à son fils : « Voilà ce qui peut se passer quand on écoute trop ce que les autres disent. Il faut être comme l’éléphant qui ne bronche pas quand les chiens font du bruit. Si nous sommes sûrs que nous sommes dans le vrai, ce que les autres disent n’est plus important. Les gens peuvent dire ce qu’ils veulent, c’est leur but, en fait. »